domingo, 28 de abril de 2013

EL MOVIMIENTO POPULAR LA RESISTENCIA. "SALIR DEL EURO", EL NÚCLEO DURO DE NUESTRO PROGRAMA ECONÓMICO MÁXIMO PARA LAS ELECCIONES.


EL MOVIMIENTO POPULAR LA RESISTENCIA. "SALIR DEL EURO", EL NÚCLEO DURO DE NUESTRO PROGRAMA ECONÓMICO MÁXIMO  PARA LAS ELECCIONES.
Hasta los alemanes creen que hay que salir ordenadamente de la zona euro.Lo entienden como algo forzoso e inevitable. EL MOVIMIENTO POPULAR LA RESISTENCIA, como lo mejor que puede hacer España en este momento.
La Friederich Ebert Stiftung, fondation allemande liée au SPD, vient de publier un document analysant les scénarii futurs possibles pour la zone Euro, dans le cadre d’un projet intitulé Scenario Team Eurozone 2020[1]. Ce document a été rédigé à partir de nombreuses réunions (16 au total) tenues dans différents pays dans le cours de 2012. Les conclusions furent tirées dans le cadre d’une réunion qui s’est tenue à Bruxelles le 6 décembre 2012. Même s’il ne représente pas la position officielle de la Sociale-Démocratie allemande et européenne (des participants des divers pays de la zone ont collaboré à sa rédaction) ce document est symptomatique du point de vue qui s’est désormais constitué en Allemagne sur la question de la zone Euro. C’est ce qui en fait l’intérêt. Nous ne considérons pas ce texte comme l’alpha et l’oméga de la réflexion sur cette question, mais comme quelque chose qui est représentatif d’un état d’esprit dans le reste de l’Europe et en Allemagne, et qui de ce point de vue tranche avec les opinions convenues qui continuent d’être propagées dans la presse française. Le document commence par un « état des lieux » et reconnaît que l’Euro doit faire face à une crise généralisée. Il reconnaît aussi que les mesures adoptées jusqu’ici pour faire face à cette crise ont rapidement démontré qu’elles étaient inadéquates et ont contribué à aggraver la crise.

« The measures adopted at the many crisis summits soon proved to be inadequate and often merely exacerbated the symptoms of the crisis. In many countries, especially in Southern Europe, this made itself felt in a dramatic intensification of the social situation, high (youth) unemployment, economic recession and increasing frustration among broad segments of the population concerning Europe and the European institutions.”(p.3)

Ici, on ne peut qu’être d’accord avec le constat. De plus, certaines de ses mesures, quoi que formellement décidées se heurtent à des résistances importantes dans le domaine de leur application (cas de l’Union bancaire qui n’a été acceptée qu’avec beaucoup de réticences par l’Allemagne). L’intensification de la crise, que ce soit par la hausse dramatique du chômage dans des pays comme la Grèce et l’Espagne ou que ce soit par la dégradation régulière des comptes publics dans les différents pays, démontre bien que la crise est de plus en plus présente et pressante.



I. Les quatre scénarii retenus



À partir de ce constat, quatre scenarii ont été élaborés. Certaines de leurs hypothèses sont réalistes, mais d’autres le semblent moins. Or, un scénario n’est rien sans réalisme des hypothèses. On va ici rapidement les résumer en indiquant les points sur lesquels les groupes de travail n’ont pas adopté des hypothèses réalistes, où n’ont adopté que des hypothèses partielles.

(1) L’enlisement dans la crise. (Muddling-trough the crisis)

Dans ce scénario, l’Union Economique et Monétaire reste un mécanisme incomplet. En conséquence, les pays de l’Europe du Sud continuent d’être dépendant de plans de sauvetage qui sont à la charge des pays de l’Europe du Nord, tandis que la BCE continue, et même amplifie, ses achats de dettes souveraines sur le marché secondaire pour maintenir les taux d’intérêt à des niveaux supportables. L’Europe du Sud s’installe donc dans une dépression de longue durée et elle est incapable de mettre en œuvre le basculement vers un nouveau modèle de croissance en raison du manque d’investissement, et ajouterons-nous du manque de demande solvable et de la fuite accélérée des cerveaux les mieux formés. Les plans de sauvetage assurent que ces pays restent dans l’Euro (en dépit de mouvements de plus en plus importants contre l’Euro dans leurs populations) mais sont incapables de trouver une solution à cette crise. L’Union Européenne est affaiblie par comparaison tant avec les États-Unis que les pays émergents, et elle devient de plus en plus dépendante de ses partenaires.

(2) L’éclatement de la zone Euro. (Break-up of the Eurozone)

Ici, la gestion de la crise est même plus conservatrice que dans le scénario précédent, où l’on admet un engagement important de la BCE. L’Union bancaire, quoique formellement mise en place, n’est que peu efficace en raison des réticences de nombreux pays à son application. L’aggravation de la situation économique dans les pays de l’Europe du Sud se combine avec une nouvelle mouture du Pacte de Croissance et de Stabilité qui exige de ces pays toujours plus d’efforts en vue d’une réduction des déficits et de la dette. Par ailleurs, il n’y a ni politique de l’investissement au niveau européen ni politique industrielle ni politique commerciale. Le résultat de tout cela est que les tensions sociales deviennent incontrôlables et conduisent à des sorties non-coordonnées de l’Euro. Il en résulte une tripartition monétaire de l’Europe, celle-ci étant divisée entre une zone Euro « maintenue » autour de l’Allemagne (en fait une zone Mark), une Union Monétaire du Nord autour de la Grande-Bretagne et une Europe du sud où chaque pays a retrouvé sa souveraineté monétaire. Notons ici que la soi-disant « Union Monétaire du Nord » est en réalité très peu probable.

La Grande-Bretagne n’a pas intérêt à une Union Monétaire. Qu’une « zone Sterling » se constitue est une possibilité, mais le degré de probabilité est faible. L’issue que nous considérons comme la plus probable est d’une part la constitution d’une « zone Mark » s’étendant directement et indirectement à certains pays d’Europe Centrale, et un retour aux souverainetés monétaires pour l’ensemble des autres pays. Dans ce scénario, l’Union Européenne est contestée tant à l’extérieur, où sa position face aux États-Unis, mais aussi à la Chine et à la Russie est affaiblie, qu’à l’intérieur en raison de la montée de mouvements politiques remettant radicalement en cause l’existence même d’institutions européennes.

(3) Le repli sur un noyau dur de l’Europe. (Core Europe)

Dans ce scénario on aurait d’une part un « noyau » européen dans le cadre d’un nouveau traité incluant l’Union bancaire mais aussi l’union budgétaire, et d’autre part des pays ayant refusé ce traité et constituant un second niveau de l’UE réduite cette fois à un zone de libre-échange. L’étude de la FES inclut bien entendu l’Allemagne et la France dans les pays du noyau et prend le pari qu’autour de ces deux pays un certain nombre d’autres pays se rassembleraient sur la base d’un accord politique (qualifié de Euro Plus Pact) incluant le renoncement à l’austérité, et des règles sociales et fiscales communes pour éviter le dumping social et fiscal. “…the Euro Plus Pact, with its commitments to further convergence of corporate taxation and social contributions / benefits, was implemented, but only in the core group. It had to protect itself from increasing fiscal and social dumping from the other countries. New financial resources for investment, combined with a European industrial policy, the Single Market and appropriate structural reforms, fostered the transition to a greener, smarter and more inclusive economy in the core group.” (p.8)

Ce noyau aurait alors une forte cohérence et pourrait connaître un développement plus harmonieux. Pour les autres pays, la situation serait moins rose, et l’action dite « non-conventionnelle » de la Banque Centrale Européenne serait toujours nécessaire. De même, le MES serait lui aussi nécessaire et verrait ses moyens d’intervention développés pour faire face aux crises survenant dans les pays non membre du « noyau dur » tout en ayant une conditionnalité encore renforcée. Les écarts entre les pays du « noyau dur » et le reste de l’Union européenne iraient en s’amplifiant. À la limite, on pourrait voir se développer un fort antagonisme entre pays du « noyau dur » et les autres pays de l’Union européenne.

“The Member States on the periphery are prone to protectionist measures, while the Core States face increasing pressure in terms of competitiveness due to their high social standards. This leads to increasing hostility and anti-European populism inside and outside the core.” (p.8)

Ce scénario nous semble pour notre part peu probable en ce qu’il présuppose un accord politique de fond et non de simple forme avec l’Allemagne alors que le conflit entre la France et l’Allemagne est en train de monter en puissance, et ce quoiqu’en dise le gouvernement. Or, si un accord de fond n’est pas possible entre l’Allemagne et la France, et au vu des divergences actuelles ceci semble la solution la plus probable, la solution pour notre pays sera soit de donner raison à l’Allemagne sur l’austérité soit de quitter l’Euro. Nous sommes donc renvoyés soit au premier des scénarii (l’enlisement) soit au second (l éclatement).

(4) L’achèvement de l’Union Budgétaire (Fiscal union completed).

Dans ce scénario, à la suite de la France, l’Allemagne puis les autres pays de la zone Euro reconnaissent la nécessité commune d’accélérer le mouvement vers une Europe fédérale, tout en réduisant sensiblement l’austérité que subit l’Europe du Sud. Un fond de stabilisation commun est mis en place (une mutualisation des dettes) tandis que la zone Euro se dote d’une agence capable d’émettre ses propres emprunts pour financer des investissements massifs dans l’ensemble des pays, sous l’égide d’une autorité de surveillance commune.

“Macroeconomic surveillance is coupled with stronger resources for catching up: not only swifter implementation of the structural funds but also a European Fund for Economic Stabilisation to deal with asymmetric shocks. Social dialogue and bargaining are also encouraged at national and European level to better align wages and productivity » (p. 9).

Le problème avec ce scénario est qu’il ne chiffre pas les besoins financiers en transferts annuels au-delà de la question des investissements. C’est d’ailleurs un problème récurrent avec tous les scénarii fédéralistes[2]. Le fédéralisme implique les transferts, ce que l’Allemagne, mais aussi la Finlande et l’Autriche refusent[3]. Or, l’ampleur des transferts pour assurer le simple rattrapage de 4 des pays les plus en difficulté (Espagne, Grèce, Italie, Portugal) est de l’ordre de 240 à 250 milliards d’euros par an pendant dix ans[4]. Par ailleurs, il est fortement probable que ce niveau de transfert deviendrait pérenne comme on le voit aujourd’hui à l’intérieur des États-Nations, et pour la France avec le cas des DOM-TOM. Il ne s’agirait donc pas de transferts sur une courte période, et il est totalement illusoire de penser le financer par l’emprunt.



II. L’évolution probable de la situation dans la zone Euro.



Dans l’évaluation des futurs possibles, et leurs degrés de probabilités, on sent bien à la lecture du document que de sérieuses divergences se sont faites jour. Ceci est particulièrement visible dans les ruptures de cohérence que l’on peut observer dans l’analyse des différents scénarii. Cependant, une impression générale se dégage, celle d’un très grand pessimisme quant à l’avenir de la zone Euro.

(1) De l’impossibilité dec ontinuer la politique actuelle au risque d’explosion de la zone Euro.

Sur le premier scénario, celui de l’enlisement dans la crise, on trouve en particulier ce passage très contradictoire. “The first scenario – ≫muddling through the crisis≪ – was generally considered to be unsustainable, but there was one serious variation within the framework of which it could last, namely a kind of ≫Japanese scenario≪. This would mean a long period of stagnation, deflation and high indebtedness. This scenario would be the result of the crisis management prevailing so far, characterized as ≫too little, too late≪, combined with the dominance of the intergovernmental instead of the Community method.” (p.10)

La première réaction, qui consiste à dire qu’un tel scénario n’est pas durable et n’a pas de pérennité est contredite par la référence, introduite à la fin, à un “scénario japonais”. Or, ce dernier scénario, qui fait référence à la “décennie perdue” au Japon ne prend pas en compte le fait que la zone Euro n’est pas un pays mais un ensemble de pays, ce que souligne par ailleurs la référence à la “méthode inter-gouvernementale”. La seule solution pour que l’on puisse donner une certaine pérennité au scénario de l’enlisement consiste à admettre des flux de transferts certes inférieurs aux montants nécessaires pour l’hypothèse fédérale, mais qui resteraient néanmoins significatifs. Or, il est clair que non seulement l’Allemagne refusera de payer de tells montants, mais elle s’oppose de manière de plus en plus ouverte à l’évolution à laquelle on a assisté à la BCE avec l’arrivée de Mario Draghi[5]. En réalité, le deuxième scénario, celui d’un éclatement de la zone Euro apparaît bien plus probable, mais se divise lui-même en un scénario « noir » qualifié de « Yougoslave » et un scénario plus rose, qualifié de « Soviétique »

“The second scenario – break-up of the Eurozone –might be the result of the ongoing and fruitless muddling-through approach followed so far, as we have seen. This break-up could happen in two ways: first, the Yugoslav syndrome, involving violent separation and a decision-making vacuum, with events just taking their own course. This, of course, would be the worst of the worst-case scenarios and it is no surprise that it was raised by a participant from the former Yugoslavia. It should be taken seriously, because even if nobody wants it, it could just happen…” (p.10) et

“The second break-up picture would be a peaceful one, like the dissolution of the Soviet Union, where a ≫wise≪ leadership recognized that the costs of maintaining the Union would be much higher – and probably impossible – than letting fall it apart, while keeping at least a core intact (in the EMU case, the decision of such a ≫wise≪ leadership would logically lead to the Core Europe scenario).” (p.10)

(2) L’hypothèse du “noyau dur” européen et ses contradictions.

Le troisième scénario examiné pourrait alors découler du second. Le « noyau dur » européen étant constitué des pays qui auraient conservé l’Euro, et c’est en fait le scénario qui a été considéré comme le plus plausible par une majorité des participants aux différentes réunions que la Friederich Ebert Stiftung a organisées. Mais, sur ce point, on ne peut que relever une incohérence : pour que le « noyau dur » envisagé dans le scénario 3 se constitue, il faut impérativement que la France en fasse partie. Si le « noyau dur » est constitué de l’ancienne « zone Mark », nous sommes de fait dans une des variantes du scénario d’explosion de la zone Euro, car l’on voit bien que l’Allemagne et ses satellites n’auraient ni la volonté ni l’intérêt de mettre en œuvre les réformes qu’impliquent le « noyau dur ». Or, la France ne peut rester dans une « zone Euro maintenue » qu’à la condition que l’Italie (et peut-être l’Espagne) en fassent partie. Les effets sur l’industrie française d’une appartenance à l’Euro dont ni l’Italie ni l’Espagne ne feraient partie seraient tout à fait dramatiques. Mais, un « noyau dur » regroupant autour de lui l’Allemagne, la France et l’Italie n‘est pas très différent de la configuration actuelle. Que la Grèce et Chypre sortent de l’Euro n’aurait économiquement (financièrement ce serait une autre affaire) que peu d’importance. Or, on voit bien que la situation économique de l’Espagne et de l’Italie est très dégradée. Donc, pour que le « noyau dur » se constitue comme autre chose qu’une zone mark rebaptisée, il faudrait que l’Allemagne accepte les transferts qu’elle refuse aujourd’hui. Nous sommes donc renvoyés à la situation précédente.

“This third scenario – Core Europe – could thus derive from the two others, as mentioned above. It was considered by many as the most probable scenario but affected by great risks, especially concerning its potentially non democratic character. This would stem from the intergovernmental approach of crisis management implemented by the Merkel administration” (p.10).

Un autre problème soulevé est celui de l’absence de démocratie dans le cas de la constitution d’un « noyau dur » autour de l’Allemagne. C’est effectivement l’un des problèmes, quoi qu’il soit étranger à l’économie. Il est clair que la mise en place d’institutions contrôlées par le gouvernement allemand n’aurait pas d’autre logique que de transformer les pays européens qui les accepteraient en protectorats (au mieux) en colonies (au pire) de l’Allemagne.

Enfin, le dernier scénario, celui d’un fédéralisme budgétaire très avancé, a été considéré par les participants comme le meilleur mais le moins probable des scénarii. Sur ce point, on ne peut que partager l’avis qui fut alors exprimé quant à la faisabilité de ce fédéralisme.

(3) Les déterminants de l’indécision allemande.

De ce tableau qu’ont dressé les experts de la Friederich Ebert Stiftung découle donc un constat que certains trouveront pessimiste, mais qui est en réalité réaliste. La position de l’Allemagne condamne à court terme la zone Euro, et la meilleure solution résiderait dans une dissolution concertée de cette dernière, qui permettrait de sauvegarder un noyau institutionnel européen. Il faut alors réfléchir à « qui a intérêt à l’Euro » en Allemagne.

Il s’agit clairement d’une alliance entre des industriels dont les plus gros marchés sont dans les pays européens et des banquiers qui ont beaucoup à perdre à une dissolution de l’Euro. Pour les premiers, l’Euro, dans sa forme actuelle, est la garantie d’une monnaie qui ne soit pas trop surévaluée. Si l’Allemagne retrouvait le Mark, non seulement ce dernier s’apprécierait fortement face au Dollar et au Yen (avec un taux de change d’un DM pour 1,50 Dollar) mais les monnaies des principaux clients de l’Allemagne en Europe, la France, l’Italie et l’Espagne, se déprécieraient librement. Non seulement l’excédent commercial allemand disparaîtrait, mais il n’est pas impossible que se creuse en déficit de 1% à 2% du PIB. Par contre, une partie de la population et des retraités à clairement un intérêt à ce que l’Allemagne quitte la zone Euro pour garantir la valeur patrimoniale de leur épargne. En tout cas, cette partie de la population s’oppose farouchement à tout transfert de l’Allemagne vers les pays d’Europe du Sud. Cette ambiguïté explique la politique de Mme Merkel qui affirme vouloir conserver l’Euro (et ce faisant prend en compte les intérêts des industriels et des banquiers) mais qui affirme aussi qu’il n’est pas question de payer, que ce soit directement ou indirectement, car là elle défend les intérêts de son électorat. Ajoutons que si elle décidait de sacrifier les intérêts de son électorat, les industriels lui rappelleraient que la compétitivité allemande repose aussi sur le fait qu’une partie des excédents commerciaux est réinvestie.

Tableau I

Position des groupes sociaux allemands face aux perspectives de la crise de l’Euro

Groupe social ou classe
Continuation de la situation actuelle

Fédéralisme complet (prélèvements de 8% à 10% par an)

Explosion de la zone Euro (et Marl à 1,50 Dollar US)

Grande industrie mondialisée Situation plutôt favorable. Situation très défavorable en raison de la pression sur les profits pour alimenter les transferts. Situation plutôt défavorable mais pouvant être contrôlée par une accélération des délocalisations pour échapper au « Mark fort » vers la Chine et les Etats-Unis.
Petites et moyennes entreprises. Situation très favorable car hausse de la monnaie contrôlée et pas de Mark port. Situation très défavorable à cause de la pression sur les profits. Situation très défavorable en raison des pertes de compétitivité par le « Mark fort ».
Secteur bancaire. Situation très favorable. Situation moyennement favorable. Situation très défavorable en raison des pertes de valeur sur l’actif.
Administration de la Banque Centrale et assimilés Situation défavorable car remise en cause latente du statut de la Bundesbank et de son autorité au niveau européen. Situation très défavorable car entraînant une remise en cause ouverte du statut et de l’autorité. Situation très favorable avec retour de l’autorité interne et externe de la Bundesbank.
Épargnants et retraités Situation moyennement défavorable avec un risque d’érosion de la valeur patrimoniale des actifs. Situation très défavorable avec forte attaque sur les revenus et potentiellement sur le capital. Situation très favorable, avec gains en actifs du fait du « Mark fort ».
Salariés des grandes entreprises Situation relativement favorable car le patronat peut se permettre de distribuer une partie des bénéfices. Situation très défavorable car fortes pressions sur les salaires et les revenus pour financer les transferts. Situation très défavorable avec pertes d’emploi massives du fait des délocalisations.
Salariés des petites entreprises Situation défavorable en raison de la pression sur les salaires et les conditions de travail résultant des réformes Harz IV. Situation défavorable en raison de la hausse de la pression fiscale. Situation relativement moins défavorable si la production n’est pas délocalisable.


Eux non plus n’ont pas de grandes marges de manœuvre. On a d’ailleurs isolé sept groupes sociaux, dont la taille est certes différente mais dont l’influence sur le processus de décision est relativement comparable soit en raison des médias qu’ils contrôlent, de leur réputation dans la société ou tout simplement de leur masse électorale. Confrontés aux trois possibilités qui s’ouvrent devant l’Allemagne, soit la perpétuation de la situation actuelle, un fédéralisme budgétaire important imposant des coûts de transferts de 8% à 10% pour l’Allemagne et une explosion de l’Euro avec une réévaluation forte du Mark. On voit que la solution du fédéralisme budgétaire est celle qui est le plus défavorable pour 5 des 7 catégories envisagées. Elle n’est réellement avantageuse pour aucune des catégories. La solution d’une explosion de la zone Euro est très défavorable pour 3 catégories, mais inversement très favorable pour 2 catégories. La solution de la perpétuation de la situation actuelle est moyennement défavorable ou moyennement favorable pour toutes les catégories sauf pour une ou elle est très favorable. C’est pourquoi le consensus s’est réalisé, en réalité par défaut, autour de cette option. Mais, clairement, l’option du fédéralisme budgétaire est exclue pour un pouvoir démocratique en Allemagne car elle est trop défavorable à trop de segments de la société. Or, la première des possibilités ne peut être perpétuée dans le temps, ce que le document de la Friederich Ebert Stiftung établit de manière convaincante. Dans ces conditions, on se dirigera immanquablement vers la troisième des possibilité, soit laisser exploser la zone Euro.

Pour ne pas avoir compris cette situation, pour ne pas avoir fait une analyse par catégorie sociale et par groupe ayant une représentativité symbolique importante, un Jean-Luc Mélenchon tient des discours insensés où il prétend, contre toutes les évidences, que l’Allemagne « veut » sortir de l’Euro les pays qui sont ses principaux clients…Ce que l’Allemagne veut avant tout éviter c’est d’avoir à contribuer massivement à l’économie de la zone Euro.

(4) Une dissolution ordonnée, la meilleure des solutions ?

Une lecture attentive de ce document confirme donc que les différents experts européens rassemblés par la Friederich Ebert Stiftung considèrent que la poursuite de la politique actuelle n’est plus possible et qu’elle est même devenue dangereuse, risquant de conduire à tout instant à un éclatement incontrôlé de la zone Euro. La réalisation d’un fédéralisme budgétaire étendu, au-delà des problèmes politiques que cela soulèverait, n’est pas du domaine du possible. Cet objectif doit être considéré comme une utopie au sens premier du terme. La troisième solution, celle dite du « noyau dur » se heurte à deux contradictions : la première est celle entre les politiques allemandes et françaises. Si la France se plie aux conditions allemandes le « noyau dur » ne fonctionne pas ; si la France cherche l’affrontement, elle risque d’être prise au mot par l’Allemagne et devoir sortir de l’Euro. Une seconde contradiction est ensuite présente. Le « noyau dur » n’aura l’homogénéité pour fonctionner que s’il se rapproche de la « zone Mark » mais alors, il perd beaucoup de son intérêt.

On voit que la seule solution raisonnable est celle d’une dissolution ordonnée de la zone Euro, laissant subsister des mécanismes de concertation monétaire entre les pays, mas leur redonnant toute la flexibilité monétaire voulue. Ce n’est autre que la solution que j’ai défendue en juillet dernier dans un document de travail[6]. Désormais, on y vient, poussé par la nécessité.

[1]U. Dirksen, B. Hacker, M-J Rodriguez et W. Velt, Scenarios for the Eurozone 2020, Scenario Team Eurozone 2020, Friederich Ebert Stiftung, Berlin, Mars 2013. URL: http://library.fes.de/pdf-files/id/ipa/09723.pdf

[2] M. Aglietta, Zone Euro : éclatement ou fédération, Michalon, Paris, 2012.

[3] P. Artus, « Trois possibilités seulement pour la zone euro », NATIXIS, Flash-Économie, n°729, 25 octobre 2012 ; idem, « La solidarité avec les autres pays de la zone euro est-elle incompatible avec la stratégie fondamentale de l’Allemagne : rester compétitive au niveau mondial ? La réponse est oui », NATIXIS, Flash-Économie, n°508, 17 juillet 2012.

[4] J. Sapir, “Le coût du fédéralisme dans la zone Euro”, billet publié sur le carnet Russeurope le 10/11/2012, URL: http://russeurope.hypotheses.org/453

[5] K. Pfaffenbach, « La BuBa confirme un rapport critique sur les OMT », Les Echos.fr et Reuters, 24 avril 2013, http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00517494-la-buba-confirme-un-rapport-critique-sur-les-omt-562463.php

[6] Document publié en septembre 2012 sur RussEurope, J. Sapir, La dissolution de la Zone Euro: Une solution raisonnable pour éviter la catastrophe, Working Paper inédit, 19 juillet 2012, pdf., http://russeurope.hypotheses.org/23

martes, 16 de abril de 2013

LA RESISTENCIA llama a las Movilizaciones del 25 de Abril por el cese del Gobierno y el nombramiento de otro de SALVACIÓN NACIONAL


El MOVIMIENTO POLÍTICO PACÍFICO DE LIBERACIÓN DE ESPAÑA, "LA RESISTENCIA"
MISIÓN, OBJETIVOS, ORGANIZACIÓN DE ESTE MOVIMIENTO CORDINADOR DE MOVIMIENTOS, MAREAS Y CIUDADANOS.
EL MUNDO HA CAMBIADO COMO NUNCA EN LOS ÚLTIMOS CIEN AÑOS .Hay que entender los cambios que se han producido en las personas, sobre todo en las dos generaciones que nacieron entre 1989 -2013, y 1964-1989. ¿Cuáles son esos cambios?¿Qué los ha provocado?¿Quienes son los autores de los cambios?.Sin entenderlos y contestar a esas preguntas, es imposible darle la vuelta a la tortilla. La mayor parte de los que pretenden cambiar España de la noche a la mañana, se aferran a ideas de hace 50 años que no sirven para hoy día.
El Movimiento que creamos 12 personas hace ahora treinta y cuatro meses, estamos convencidos que 2013 es el año del inicio del gran cambio de España, que se producirá a la par que Italia, Francia, Grecia e incluso los EEUU.
Nuestro Movimiento Político de Liberación de los Españoles, La Resistencia, que se abrirá a todo el mundo, que no mienta, que sea solidario, que no sea violento, que comparta los éxitos, experiencias y conocimientos con todos a través de la Red, se siente como el Moisés del Antiguo Testamento, al que un Dios justiciero, le indica el camino a seguir con unas misiones claras:
1.- Dar a nuestros jóvenes indignados, sin o con trabajos precarios, a las mareas, a los movimientos y plataformas, que han salido a manifestar su indignación a las calles, asqueados de corrupción, injusticia y desgobierno, UNAS IDENTIDADES COLECTIVAS, QUE LES PERMITA ABANDONAR SU SOLEDAD Y FORMAR PARTE DE ALGO COMÚN PARA TODOS ELLOS.
2.- Poner a su disposición a través de la Red de armas colectivas para rehacer solidaridades, ya que no creen ni en el Gobierno de españa ni en el de Europa,ni aceptan a partidos políticos, sindicatos, organizaciones empresariales, como órganos de mediación y control o representación de sus intereses e ideales.
3.- Convencer a los jóvenes y no tan jóvenes, que pasan de unos Movimientos a otros, cual si tuvieran una identidad mutable y temporal al ver que que no alcanzar jamás los objetivos perseguidos, que cuando entren convencidos a nuestro MOVIMIENTO DE LIBERACIÓN LA RESISTENCIA, recuperarán no la IDENTIDAD COLECTIVA INFORMAL de las Redes, SINO LA IDENTIDAD COLECTIVA DE UN PUEBLO QUE SE PREOCUPA POR ELLOS
4.- Nuestro Movimiento LA RESISTENCIA que quiere ser COORDINADOR de MOVIMIENTOS Y DE TODOS LOS CIUDADANOS QUE QUIEREN EL CAMBIO en ESPAÑA Y EL DE NUESTRA RELACIÓN CON EUROPA, con la colaboración de TODOS, sacará tras las próximas elecciones a LA CASTA POLÍTICA ACTUAL DEL ESTADO y devolverá la SOBERANÍA AL PUEBLO ESPAÑOL, tomando EL PODER EN NOMBRE DE TODOS , para desarrollar una política económica que primará lo social y la creación de empleo, sobre cualquier otro objetivo.
5.-Los objetivos de los Movimientos y ciudadanos, serán objetivos del M P L R, que cumplimentará desde el Gobierno de España y el Parlamento, bien anulando medidas impositivas irracionales, o recortes y copagos en Sanidad y Educación, así como entre tantos otros, los objetivos de la Plataforma ANTIDESAHUCIOS o los de la MAREA BLANCA de los profesionales de La Sanidad y sus usuarios,CUMPLIÉNDOSE mucho más allá de las reivindicaciones actuales.
6.- Pensar que esto es fácil, y que se puede conseguir la entrega gratuita de un poder usurpado desde hace más de 75 años por el franquismo y sus herederos de LA CASTA POLÍTICA ACTUAL, nacionalistas incluídos, sin detenciones, amenazas, traiciones, desapariciones y crímenes,es soñar despiertos o simplemente ser peligrosos ignorantes, a los que hay que dejar fuera de cualquier puesto de organización, dirección o negociación.
7.- Sin manifestaciones pacíficas a lo Ghandi, Martin Luther King, NO HAY NADA QUE HACER.
En aquellas manifestaciones a pesar de tener carácter pacífico, siempre hubo más muertos de los deseables entre los manifestantes, por la dureza de las fuerzas de seguridad o agentes externos filonazis infiltrados entre los manifestantes.
Sin huelgas como las de la Sanidad, Educación, que podrían tener que llegar a ser de larga duración; sin huelgas generales,que para darles efectividad habrá que sacar de las fábricas para bloquear el consumo, ciudades y el sector servicios;sin ocupación de todo tipo de espacios privados o públicos, incluso redacciones de periódicos, sin actos de desobediencia activa a lo esperanza Aguirre como no pagar impuestos como el IVA, NO HAY LA MENOR POSIBILIDAD DE TRIUNFO.
8.- Y para terminar hay que asumir por todos empezando por nuestro Movimiento, que las protestas populares desde el 15M a La marea verde, pasando por la Marea Blanca, no han conseguido hasta ahora nunca sus objetivos, por falta de organización en el sentido clásico, y por falta de experiencia y capacidad de toma de decisiones acertadas, cuando la situación lo requiere.

El próximo día 25 de Abril, es un día de manifestaciones justas en la que los Movimientos, Mareas y Plataformas más importantes de España van a estar en las calles. Seguimos recomendando la NO VIOLENCIA y más en esta ocasión que se suspende un Pleno del Congreso, para no encontrarse LOS DIPUTADOS DEL PP con el espectáculo de VIOLENCIA CONTRA VIOLENCIA, algo insinuado esta semana por la Secretaria General del Partido Popular. Me temo que VAN A PASARSE más de tres pueblos las fuerzas de seguridad. España está tan crispada y tan fraccionada políticamente que si hubiera muertos, se desencadenarían situaciones como poco muy complejas y sin duda incontrolables, que es la peor de las situaciones a enfrentar.Nosotros queremos conseguir nuestros objetivos PACÍFICAMENTE. Si las fuerzas de seguridad agreden o provocan NO HAY QUE RESPONDER A LAS PROVOCACIONES.
EL CONSEJO POLÍTICO de LA RESISTENCIA" recomienda a TODA ESPAÑA salir el 25 de Abril A LA CALLE PACÍFICAMENTE, CONTRA TODOS LOS COLABORACIONISTAS DE UN RÉGIMEN QUE HACE AGUAS POR TODAS PARTES.
Llamamos a todos los españoles de bien, CONTRA EL BIPARTIDISMO CORRUPTO, LA PRENSA Y TV MANIPULADORAS Y TODOS LOS COLABORACIONISTAS DEL RÉGIMEN ,QUE HAN EXPOLIADO Y ARRUINADO A ESPAÑA.
LLEGA LA HORA DE LA VERDAD.
El día 25 de Abril, DEBEMOS IR TODOS PACÍFICAMENTE, A TODAS LAS MANIFESTACIONES Y ACTOS PROGRAMADAS ESE DÍA EN TODA ESPAÑA, entre otros por LA MAREA BLANCA, PLATAFORMA ANTIDESAHUCIOS ,OCUPA EL CONGRESO. HAY QUE IR CONTRA EL GOBIERNO Y EL RÉGIMEN INCAPACES, COBARDES, INCOMPETENTES E IMPOTENTES, QUE NI SABEN NI QUIEREN SACARNOS DE LA CRISIS.
El día 26 de Abril, el Gobierno más mentiroso e incompetente de la Democracia, junto al de Zapatero, tiene la intención de renunciando completamente a la Soberanía de España, aplicar medidas salvajes de recortes y ajustes, dictadas por la Comisión Europea, el Banco Central Europeo y sobre todo ANGELA MERKEL, que darían a España el golpe de gracia.
HAY ALTERNATIVAS PARA SACAR A ESPAÑA DE LA CRISIS Y CREAR EMPLEO, SIN NECESIDAD DE RECORTES O PRIVATIZACIONES SALVAJES. Basta con denunciar el MoU bancario, que ha quebrado la Banca española en su totalidad y para siempre, SALIR DE LA UNIÓN MONETARIA EUROPEA, VOLVIENDO A LA PESETA Y PONER EN MARCHA MEDIDAS DE REINDUSTRIALIZACIÓN, QUE FACILITEN LA EXPORTACIÓN Y LA CREACIÓN DE 400.000 EMPLEOS POR AÑO.
Nuestra obligación como ciudadanos de bien, es repudiar todas y cada una de las medidas que apruebe el Consejo de Ministros, oponiéndose a ellas e impidiendo pacíficamente su puesta en marcha.
El día 25 de Abril,en las manifestaciones y ocupaciones de lugares públicos, hay que pedir la DIMISIÓN DEL GOBIERNO Y EXIGIR AL REY QUE PROPONGA UN GOBIERNO DE SALVACIÓN NACIONAL, QUE SE COMPROMETA A LA SALIDA DEL EURO, ELABORE UNA NUEVA LEY ELECTORAL SIMILAR A LA DE ALEMANIA EN EL PLAZO DE TRES MESES Y CONVOQUE ELECCIONES GENERALES en el Otoño coincidiendo con las de Alemania.
No hacerlo nos pondrá en una situación similar a la de Portugal, Grecia y Chipre, y peligrarán nuestras cuentas corrientes y patrimonios, objeto de deseo del Eurogrupo y de nuestro Gobierno capaz de vender la soberanía española, para mantenerse en el poder.
Ha llegado la hora de salir a la calle pacíficamente, sin violencia, pues se volvería contra nosotros, e iniciar de nuevo en España la TRANSICIÓN a un NUEVO RÉGIMEN DEMOCRÁTICO Y MODERNO, QUE DESMONTE EL POSTFRANQUISMO CORRUPTO ACTUAL DEL BIPARTIDISMO INEPTO, EN EL QUE HAYA SITIO PARA CATALANES Y VASCOS y en el que la SOBERANÍA DE ESPAÑA SEA DEVUELTA A LOS ESPAÑOLES.
LA RESISTENCIA, tiene a su disposición expertos de las grandes luchas políticas y sindicales del pasado, hoy todos ellos, fuera de las organizaciones políticas y sindicales de las que años atrás se marcharon defraudados, que están dispuestos a ayudar a reformular los métodos de lucha por sus intereses de los Movimientos, Mareas y Plataformas actuales, sus formas de organización y la manera de coordinarse entre todos, para no volver a terminar manifestaciones, ocupaciones y conflictos con las manos vacías. O se consiguen los objetivos o no merece la pena salir a la calle.
Consejo General de "LA RESISTENCIA"

OPERACIÓN SECRETA 14 Abril 2013 entre el loco Draghi y el Banco de Francia,para que pueda emitir todos los euros que quiera sin control


WARNING. WARNING.WARNING.
LA RESISTENCIA. Coordinador CONSEJO GENERAL
Operación secreta entre Draghi, el LOCO DRAGHI, Y EL BANCO DE FRANCIA. PUEDE EMITIR TODO EL DINERO QUE QUIERA, PARA QUE NO CAIGA LA BANCA FRANCESA. CASI SIN NINGÚN CONTROL.
DRAGHI ha otorgado a Francia una licencia para imprimir dinero sin ningún control.(14 de abril de 2013).
Francia consigue el permiso del BCE para imprimir moneda en un programa de bonos prácticamente ilimitados. El caso utiliza Bancos en la sombra ,no oficiales y puede crear un burbuja de cientos de miles de millones de euros. El BCE quiere impedir que Alemania tenga que rescatar a Francia. Sería el FIN del EURO.

Chipre fue una emoción fuerte, porque el BCE ha despojado de poder al Banco Central de Chipre. Al igual que al Banco de España con el MoU.
En Francia, sin que el público se de cuenta, se ha hecho lo opuesto: el BCE dio la Francia una licencia ilimitada para imprimir dinero. Esta acción debe impedir que se derrumbe un Banco francés. No se puede dejar para el último momento la salvación de un Banco.

A final de 2011 hubo una acción concertada por los más poderosos bancos centrales del mundo, entre otras cosas, la FED, el Banco de Inglaterra y el BCE. Con un volumen nunca visto allí, el BCE comenzó refinanciación a largo plazo (LTRO - largas operaciones de refinanciación a plazo) operaciones y ha puesto a disposición Zona Euro, 500.000 millones de euros. Unos meses más tarde, aproximadamente la misma cantidad se concede a los bancos europeos, especialmente los españoles, para que puedan funcionar con el apoyo del el BCE de Draghi.

El fondo del problema era la preocupación de que los bancos de la eurozona que tienen la mayoría de las obligaciones de sus Estados respectivos quebraran por culpa de un Estado que entrar en default, lo que provocaría que cayera la unión monetaria en su conjunto. En aquel momento era un banco francés el que estaba al borde de la ruptura. Nunca se supo qué banco lo trataba.

Durante mucho tiempo, los grandes bancos como Société Générale, Crédit Agricole o BNP¨Paribas han estado en la mira de los mercados de bonos. Según informó Bloomberg, Credit Agricole tuvo que vender el año pasado de 3,5 billones de valores propios.

Mientras tanto se hizo público que junto a esta liquidez actual de LTRO, casi sin fin durante tres años, una segunda fuente de efectivo casi inagotable está a disposición de los bancos franceses, el mercado STEP ( títulos europeos a corto plazo ).

Este mercado debe entenderse que se trata de un mercado prácticamente no regulado en el cual bancos y compañías franceses colocan obligaciones a corto plazo. Se trata de títulos de la deuda por un volumen de 440.000 millones de euros.
Parece como si la banca francesa hubiera desarrollado de forma creativa ofertas totalmente innovadores con un programa de creación de crédito a corto plazo, que en realidad NO TIENE MÁS MISTERIO QUE EL PERMISO DE IMPRIMIR EUROS DESDE FRANCIA DE FORMA SECRETA.

1 - El paso dado por Draghi y Banco de Francia es venta libre de bonos a corto sin transparencia alguna.
2 - Es casi exclusivamente para el sector bancario francés.
3 - Los Bancos franceses donde se depositan estos bonos tienen la garantía del Banco de Francia.
4. Un banco llamado "Euroclear" (entre el Banco de Francia y la cámara de compensación del Banco) emite a su vez títulos que sirven de "garantía" para el Banco Central Europeo.
5. El Banco de Francia asume los riesgos de estos bonos que presenta o puede presentar como garantía en el BCE.

El valor de ese papel es escaso. Como el Banco Central francés extiende su mano protectora sobre ese papel, este juega un papel subordinado. Su calificación tiene la nota BBB, títulos que son aceptados y depositados en el BCE.

La historia del loco Draghi en el BCE, que en el futuro debe obtener control sobre todos los bancos de la eurozona, no puede de ninguna manera tomarse a broma.
El BCE recibe la información de estas operaciones del Banco de Francia, que a su vez las recibe de terceros, los jugadores en este mercad ,Bancos fantasma, bancos franceses y empresas.

La realidad para nosotros es que hay una creación monetaria para bancos franceses, bajo la protección y autorización del Banco de Francia, sin control del BCE: Una historia de necios.
Se estima en 445.000 millones de euros este mercado opaco creado por bancos franceses y que financian a los mismos bancos centrales. Estas medidas que enchufan energía a corto plazo no se limitan exclusivamente a bancos franceses. Bancos de la eurozona intercambian estos títulos STEP ,que pueden también dejarlos en el BCE para extraer dinero en efectivo.

Al lado de los mercados regulados , esta es una de las posibilidades de acceder a créditos muy baratos del BCE.

Lo importante e interesante esta situación: Ser Banco malo en la zona euro hace que Estados y BCE informen, discutan sobre él, y supongan obligaciones para los Estados con el BCE de momento, de aproximadamente 200.000 millones de euros.
Por el contrario hay Deudas de los bancos europeos a crédito con el BCE que ascienden aproximadamente a UN BILLÓN TRESCIENTOS MIL MILLONES DE EUROS.
Mario Draghi es consciente de que esta operación no es absolutamente kosher. : "Más transparencia" es necesaria y Draghi se debe tomar muy en serio este asunto.

NO hace nada para que estemos bien informados por una buena razón:
El BCE ha dado a Francia la oportunidad de estabilizar sus propios bancos, sin que Alemania meta la nariz.

Este programa debe ser utilizado para comprar tiempo para los Bancos franceses, hasta llegar a la Unión de crédito. Estaba programado para 2018. Ahora, la Unión Europea lo quiere más cerca de 2015 con la oposición de Alemania.

Una vez aquí y el antecedente es chipre, y el próximo puede ser España, antes de que oficialmente el rescate de los bancos en Europa sea cosa de los accionistas e inversores.

Hasta que se haga se está gestando con la ayuda de Francia una gigantesca burbuja financiera. Alemania ve impotente lo que ocurre. El Bundesbank, con Jens Weidmann, puede seguir con sus sermones dominicales, pero Draghi no le hace el menor caso.

Por la puerta de atrás Mario Draghi, un hombre no elegido por los ciudadanos ejerce como el SUPERCONTROLLER DE TODA LA ESTRUCTURA DE LA EUROZONA e incluso de la Unión Europea.

LA RESISTENCIA. CONSEJO GENERAL

OPÉRATION SECRÈTE : DRAGHI ACCORDE À LA FRANCE UNE LICENCE POUR IMPRIMER DE LA MONNAIE
(14 Avril 2013)

La France a obtenu de la BCE la permission d’imprimer de la monnaie sur un programme d’obligations pratiquement illimité. L’affaire porte sur des banques non désignées (littéralement « banques de l’ombre ») et c’est une bulle (qui se mesure) en milliards. La BCE veut empêcher que l’Allemagne se mêle du sauvetage de la France.

A Chypre règne une vive émotion parce que le BCE a dépouillé la banque nationale de tout pouvoir. En France, sans que le public ne le remarque, c’est exactement le contraire qui se produit : la BCE a accordé à la France une licence illimitée pour imprimer de la monnaie.

Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. Car cela ne pourrait seulement être empêché ainsi qu’à l’ultime moment.

Fin 2011, il y a eu une action concertée des plus puissantes banques centrales du monde, entre autres, la FED, la Banque d’Angleterre et la BCE. Avec un volume jamais vu jusque là, la BCE a démarré des opérations de refinancement à long terme (LTRO – Long Term Refinancing Operations) et a mis environ 500 milliards d’euros à la disposition du système bancaire de la zone euro. Quelques mois plus tard, à peu près la même somme a été mise à la disposition des banques pour que ces dernières puissent « taper » la BCE.

A l’arrière plan se trouvait l’inquiétude que les banques de la zone euro qui détiennent la grande majorité des obligations d’Etats ne rendent l’âme si un état faisait défaut et que l’union monétaire parte en vrille dans son ensemble. Il était alors question d’une banque française qui était à la limite de rupture. Il n’a jamais été dévoilé de quelle banque il était question.

Depuis longtemps, les grandes banques comme la Société Générale, le Crédit Agricole ou BNP¨Paribas se trouvent dans le collimateur des marchés obligataires. Comme l’a rapporté Bloomberg, le Crédit Agricole a dû vendre l’année dernière pour 3,5 milliards de valeurs propres.

Entretemps il a été rendu public qu’a côté de ce courant de liquidités du LTRO, presque sans fin pendant trois ans, une deuxième source de liquidités presque inépuisable est à la disposition des banques françaises, le Marché STEP (Short Term European Papers).

Il faut comprendre par là, un marché pour ainsi dire non régulé sur lequel des obligations de banques et d’entreprises à court terme sont placées. Des titres de dettes pour un volume de 440 milliards d’euros y sont traités. En clair : le monde bancaire français s’est à nouveau développé de manière extrêmement créative et s’offre avec le marché STEP un programme de création de crédit totalement innovant quoiqu’à court terme, une licence toute spécifique pour battre monnaie.

1 – Le marché STEP est hors bourse. Il n’y a donc aucune transparence.
2 – Le marché STEP est établi presque exclusivement sur le secteur bancaire français.
3 – Les banques françaises déposent ces obligations STEP en garantie à la Banque de France.
4 – Une banque nommée « Euroclear » (chambre de compensation entre la Banque de France et les banques) présente également des titres STEP comme « garantie » à la BCE.
5 – La Banque de France retransmet également les risques de ces obligations STEP déposées comme garantie à la BCE.

Il doit évidemment y avoir là dedans du papier de médiocre valeur. Tant que la banque centrale française étend sa main protectrice là-dessus, ces agissements jouent un rôle subalterne. Manifestement des titres avec la note BBB sont acceptés et déposés à la BCE.

L’histoire de fous de Draghi

La BCE, qui à l’avenir doit obtenir le contrôle sur l’ensemble des banques de la zone euro, ne peut en aucune manière prélever elle-même des données sur le marché STEP, elle les reçoit de la Banque de France à qui elles sont fournies par des tiers, eux-mêmes acteurs sur ce marché.
On arrive à la conclusion inverse : il se produit une création monétaire pour les banques françaises, sous l’autorité protectrice de la Banque de France, sans contrôle de la BCE. Une histoire de fous.
Avec 445 milliards d’euros estimés, les banques françaises contrôlent une partie considérable d’un marché opaque pour le financement des banques centrales. Les mesures d’alimentation à court terme ne sont pas exclusivement limitées aux banques françaises. Les banques de la zone euro échangent ces titres STEP et peuvent également les déposer à la BCE pour y puiser des liquidités. A côté d’un marché régulé, c’est une des possibilités pour accéder à des crédits très peu chers de la BCE.

Ce qui est interessant dans cette situation : par rapport aux achats souventes fois et vigoureusement discutés d’obligations d’états par la BCE pour un montant, à l’époque, d’environ 200 milliards d’euros – par lequel la BCE s’est obtenu le titre de « bad bank » - les dettes de crédit des banques européennes sur la BCE culminent à une hauteur d’environ 1300 milliards d’euros.

Mario Draghi est conscient que cette opération n’est pas tout à fait casher. Il s’est exprimé dans le passé : « plus de transparence » serait nécessaire et « l’on devrait prendre cette affaire très au sérieux ». Mais il n’a rien fait.

Pour une bonne raison.

La BCE a donné à la France une possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer.

Ce programme doit, semble-t-il, servir à acheter du temps pour les Français, jusqu’à ce que l’on arrive à l’union bancaire. Celle-ci était prévue pour 2018, maintenant, l’Union européenne veut rapprocher son introduction à 2015. Ensuite, le sauvetage des banques en Europe pourra être fait sur le dos des actionnaires et des épargnants.

Jusqu’à ce qu’on y arrive, il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout.

Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe.

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Eric Dissy http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/14/geheim-operation-draghi-erteilt-frankreich-lizenz-zum-gelddrucken/

Geheim-Operation: Draghi erteilt Frankreich Lizenz zum Gelddrucken
deutsche-wirtschafts-nachrichten.de
Frankreich hat von der EZB die Erlaubnis erhalten, über ein spezielles Anleihen ...
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Eric Dissy via indignés de Gaule tks
Ver traducción
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Salida Euro Draghi va a empapelar el suelo de Francia de euros sin que lo sepan otros países como España.Es peligroso discriminar. Draghi est la personne plus important de L`Europe, dans ces moments. Merci par l`information,Eric.
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lunes, 15 de abril de 2013

"MOVIMIENTO POLÍTICO LA RESISTENCIA". CONSEJO POLÍTICO. 25 de Abril. El día 25 de Abril,en las manifestaciones y ocupaciones de lugares públicos, hay que pedir la DIMISIÓN DEL GOBIERNO Y EXIGIR AL REY QUE PROPONGA UN GOBIERNO DE SALVACIÓN NACIONAL, QUE SE COMPROMETA A LA SALIDA DEL EURO, ELABORE UNA NUEVA LEY ELECTORAL SIMILAR A LA DE ALEMANIA EN EL PLAZO DE TRES MESES Y CONVOQUE ELECCIONES GENERALES en el Otoño coincidiendo con las de Alemania


  1. "MOVIMIENTO POLÍTICO LA RESISTENCIA". CONSEJO POLÍTICO.
    25 de Abril. TODA ESPAÑA A LA CALLE PACÍFICAMENTE, CONTRA LOS COLABORACIONISTAS DE UN RÉGIMEN QUE HACE AGUAS POR TODAS PARTES.

    El "MOVIMIENTO "LA RESISTENCIA" llama a todos los españoles de bien, CONTRA EL BIPARTIDISMO CORRUPTO, LA PRENSA Y TV MANIPULADORAS Y TODOS LOS COLABORACIONISTAS DEL RÉGIMEN ,QUE HAN EXPOLIADO Y ARRUINADO A ESPAÑA.

    LLEGA LA HORA DE LA VERDAD .EL próximo 25 de Abril, hay motivos más que suficientes, para que todos los españoles a título particular y todos los Movimientos que han ocupado las calles, menos los Banqueros, Gobierno y todo tipo de colaboracionistas de un Régimen fracasado que se hunde y hace aguas por todas partes.

    El día 25 de Abril, DEBEMOS IR TODOS PACÍFICAMENTE, A TODAS LAS MANIFESTACIONES Y ACTOS PROGRAMADAS ESE DÍA EN TODA ESPAÑA, entre otros por LA MAREA BLANCA, PLATAFORMA ANTIDESAHUCIOS ,OCUPA EL CONGRESO. HAY QUE IR CONTRA EL GOBIERNO Y EL RÉGIMEN INCAPACES, COBARDES, INCOMPETENTES E IMPOTENTES, QUE NI SABEN NI QUIEREN SACARNOS DE LA CRISIS.

    El día 26 de Abril, el Gobierno más mentiroso e incompetente de la Democracia, junto al de Zapatero, tiene la intención de renunciando completamente a la Soberanía de España, aplicar medidas salvajes de recortes y ajustes, dictadas por la Comisión Europea, el Banco Central Europeo y sobre todo ANGELA MERKEL, que darían a España el golpe de gracia.

    HAY ALTERNATIVAS PARA SACAR A ESPAÑA DE LA CRISIS Y CREAR EMPLEO, SIN NECESIDAD DE RECORTES O PRIVATIZACIONES SALVAJES. Basta con denunciar el MoU bancario, que ha quebrado la Banca española en su totalidad y para siempre, SALIR DE LA UNIÓN MONETARIA EUROPEA,VOLVIENDO A LA PESETA Y PONER EN MARCHA MEDIDAS DE REINDUSTRIALIZACIÓN, QUE FACILITEN LA EXPORTACIÓN Y LA CREACIÓN DE 400.000 EMPLEOS POR AÑO.

    Nuestra obligación como ciudadanos de bien, es repudiar todas y cada una de las medidas que apruebe el Consejo de Ministros, oponiéndose a ellas e impidiendo pacíficamente su puesta en marcha.

    El día 25 de Abril,en las manifestaciones y ocupaciones de lugares públicos, hay que pedir la DIMISIÓN DEL GOBIERNO Y EXIGIR AL REY QUE PROPONGA UN GOBIERNO DE SALVACIÓN NACIONAL, QUE SE COMPROMETA A LA SALIDA DEL EURO, ELABORE UNA NUEVA LEY ELECTORAL SIMILAR A LA DE ALEMANIA EN EL PLAZO DE TRES MESES Y CONVOQUE ELECCIONES GENERALES en el Otoño coincidiendo con las de Alemania.

    No hacerlo nos pondrá en una situación similar a la de Portugal, Grecia y Chipre, y peligrarán nuestras cuentas corrientes, objeto de deseo del Eurogrupo y de nuestro Gobierno capaz de vender la soberanía española, para mantenerse en el poder.

    Ha llegado la hora de salir a la calle pacíficamente, sin violencia, pues se volvería contra nosotros, e iniciar de nuevo en España la TRANSICIÓN a un NUEVO RÉGIMEN DEMOCRÁTICO Y MODERNO, QUE DESMONTE EL POSTFRANQUISMO CORRUPTO ACTUAL DEL BIPARTIDISMO INEPTO, EN EL QUE HAYA SITIO PARA CATALANES Y VASCOS y en el que la SOBERANÍA DE ESPAÑA SEA DEVUELTA A LOS ESPAÑOLES.

    LA RESISTENCIA-CONSEJO POLÍTICO.
    España a 15 de Abril de 2013.
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  2. Salida Euro compartió un enlace.
    Hace 19 minutos cerca de Madrid
    Gobierno del disparate - Economía Directa 15-04-2014

    Hoy hablamos con Ángel Gimeno sobre el resultado de las elecciones venzolanas; las declaraciones de Dolores de Cospedal comparando los escraches y la nazismo; el artículo de Pedro J. Ramírez en El Mundo sobre Mariano Rajoy; la propuesta de dos consejeros alemanes de establecer un impuesto sobre el patrimonio de las familias del sur de Europa; también sobre la la propuesta de que, ante una quiebra bancaria, tengan pérdidas aquellos bancos que le han prestado a corto en el interbancario y sobre la auténtica percepción de la crisis de Emilio Botín, atendiendo a sus acciones y no sus declaraciones. Conduce Juan Carlos Barba.

    Gobierno del disparate - Economía Directa 15-04-2014
    www.ivoox.com
    Hoy hablamos con Ángel Gimeno sobre el resultado de las elecciones ve. Programa: Economia directa. Canal: Colectivo Burbuja. Tiempo: 01:01:48. Subido 15/04 a las 15:50:52 1952495
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sábado, 13 de abril de 2013

25 de Abril.TODA ESPAÑA A LA CALLE PACÍFICAMENTE PIDIENDO LA DIMISIÓN DEL GOBIERNO,EXIGIR AL REY, UN GOBIERNO DE SALVACIÓN NACIONAL QUE NOS SAQUE DE LA UME, Y ELABORE UNA NUEVA LEY ELECTORAL SIMILAR A LA DE ALEMANIA, Y CONVOQUE ELECCIONES GENERALES.


viernes, 12 de abril de 2013

LA EXPLOSIÓN CONTROLADA DE LA ZONA EURO."EL impacto de la salida del euro de España, Francia e Italia "



LA EXPLOSIÓN CONTROLADA DE  LA ZONA EURO."EL impacto de la salida del euro de España, Francia e Italia ". (Primera Parte)

Extraemos de JACQUES SAPIR,  del grupo Economistas españoles aterrados y  de los economistas más lúcidos de españa,  Italia, Reino Unido y Alemania, los planteamientos para enfrentarnos a Alemania y a la Comisión Europea, y salvar a los ciudadanos de los grandes países del Sur, del paro al que Alemania nos  había condenado de por vida,
Jacques Sapir, UNO DE LOS GRANDES ECONOMISTAS Y SOCIÓLOGOS DE FRANCIA es un amigo y simpatizante  del  MOVIMIENTO LA RESISTENCIA, movimiento político transversal interclasista español, que quiere conseguir y conseguirá convencer a todos los Movimientos, Mareas y Plataformas de que la unión de todos los españoles de cualquier ideología, género, religión y raza, de  funcionarios, estudiantes, jubilados, desahuciados y parados, que se mueven por las calles, ES LA CLAVE para apartar  del poder a la casta corrupta del bipartidismo y dar solución al GRAN PROBLEMA DE ESPAÑA:EL PARO. 

LA RESISTENCIA, irá al próximo proceso electoral con 2 grandes temas dentro de su Programa :

Primero.-La reestructuración y quita del 60% de la Deuda Soberana de España, que España no pagará nunca 
Segundo.-La salida de España de la zona euro.

El impacto de la salida del euro de España lo contemplamos desde una perspectiva  de salida conjunta  de España, Francia e Italia, pero dejando constancia, que cuando ganemos las  PRÓXIMAS ELECCIONES en España ,"El MOVIMIENTO LA RESISTENCIA", solo o acompañado, saldrá del euro, y denunciará el MoU financiero. Deseamos continuar en la Unión Europea, pero si es condición sine qua non, seguir en el euro, saldremos de las dos organizaciones U.M.E y U.E.
A partir de ese momento, se acabarán los controles inherentes al Protocolo por déficit excesivo, el B.C.E dejará de dirigir el Banco de España y nuestra única relación con ellos, será la de negociar la Quita de la deuda que exigirá España y la forma de pago del resto.
Nuestro objetivo estará en una línea intermedia entre las condiciones conseguidas por Alemania en la década de los 50 del pasado siglo y las impuestas por EEUU en cinco ocasiones al resto del mundo  entre su guerra civil y 1929. Y LO CONSEGUIREMOS.

Siguiendo a Jacques SAPIR, vamos a ofrecer una exploración realista de la posible explosión del euro. Nuestros tres países, y los que se sumaran, volverían a sus monedas respectivas aplicando la  tasa de cambio en el momento de la toma de decisión de salir de 1 por 1 . Osea en el caso de España: Una PESETA por un EURO. En el caso  de Francia, :Un FRANCO  por un EURO.En el de Italia :Una LIRA por un EURO.
A continuación y más rápidamente de lo que la gente piensa o aventura, en menos de una semana nuestras monedas y el euro, cerrarían el proceso de depreciación o apreciación de sus monedas.
Los países de la ex zona Euro suponemos adoptarían de manera transitoria, medidas drásticas de control de capitales, a fin de controlar en la medida de sus posibilidades la depreciación o apreciación del conjunto de  monedas afectadas.

Suponemos que a pesar de haber salido tres países o más de la zona euro, durante un tiempo continuarán los mecanismos residuales de coordinación a nivel de los Ministros de Economía y finanzas y los Gobernadores de los Bancos Centrales y que España y sus vecinos harán lo posible porque subsistiera  una coordinación suficiente para evitar la explotación desordenada de la moneda única.
Las tasas de cambio efectivas en ese momento deben ser las correspondientes a la situación de cada país en relación al resto. En terminología francesa:"CIBLES", blancas, exactas, sin trampas.

Las dos hipótesis, continuación de los mecanismos residuales de coordinación entre Ministros de Finanzas y Bancos Centrales, y tasas de cambio "cibles", obedecen a que ESPAÑA, ITALIA y FRANCIA DESEARÍAN AL IGUAL QUE EL RESTO DE LOS PAÍSES  DE LA Zona Euro y Resto del Mundo, UNA EXPLOSIÓN CONTROLADA DE LA ZONA EURO.

En el caso de una EXPLOSIÓN DESCONTROLADA, en la que los MERCADOS FINANCIEROS FUERAN POR LIBRE, esperamos  para  la Alemania de Merkel o su sucesor, al igual que para  los grandes países del Sur de Europa fuertes fluctuaciones de las tasas de cambio, pero sería temporal y corta.

DEVALUACIÓN, INFLACIÓN Y TASA DE CAMBIO. 

El problema que más preocupa a los expertos internacionales en la materia, es ¿como afecta a la inflación y a la tasa de cambio la devaluación ? 
Nada a los políticos españoles de todos los partidos, a economistas del pesebre español, liberales o no ,tertulianos económicos sin pajoletera idea de economía  pagados por TVs y medios comprados por la Banca.
Tampoco a nuestros vagos profesores de economía, que siguen viviendo de las rentas  intelectuales de hace más de veinte y cinco años, y especialmente a los boss de los liberales  RODRÍGUEZ BRAUN,  HUERTAS , SHWARTZ,  entre los viejos y  Vidal, Llamas, Rallo, Lacalle entre los jóvenes, que siguen respondiendo con sus burdos tópicos liberales, la  gran pregunta de hoy día: 

¿Hay que salir del euro? Sí o no?.No tienen respuesta.La resistencia dice que Sí y cuando antes.

¿Cómo influye la devaluación inmediata a la salida del euro, en la INFLACIÓN y LA TASA DE CAMBIO?

Damos por hecha una devaluación importante de Francia, menor que la de Italia, España, Portugal y Grecia. 
Bélgica y Luxemburgo devaluarían menos, quedando en la UME, y Alemania seguida por los Paises Bajos, Austria y Finlandia, tendrían fuertes presiones para revaluar, que podrían controlar todos.
Habría dos posibilidades, que estos cuatro  países continúen  en el euro o que por el contrario,  salieran indexando sus monedas respecto al Deutsche Mark, que volvería a entrar en escena.
 Con relación al dólar americano, las paridades por una unidad de dólar de las nuevas monedas, quedarían entre 1,495  USD por 1,000 DM, y o, 65 USD para un dracma griego.
                                                              
                                                                    Cuadro 1
Tasas de cambio a partir del Euro y tasas de cambio respecto al dólar US
PAYS

Peso PIB en PIB de la  ZE
Cambio de paridad en  %
Tasa cambio con    Dólar US 
France
19,3
-20%
1,040
Belgique
3,5
-10%
1,170
Luxembourg
0,36
-10%
1,170
Allemagne
27,41
15%
1,495
Italie
16,7
-25%
0,975
Pays-Bas
6,2
15%
1,495
Irlande
1,71
0%
1,300
Finlande
1,77
15%
1,495
Autriche
2,88
15%
1,495
Espagne
12,77
-30%
0,910
Grèce
2,99
-50%
0,650
Portugal
2,31
-40%
0,780
Las consecuencias en materia de Inflación son muy diferentes en la medida que sea diferente la parte del  comercio  de cada país con la zona euro. En el Cuadro 2 damos los pesos relativos de las partes de importaciones en el PIB  en porcentajes para comercio en ex zona euro y resto del mundo. Las ponderaciones corresponden a las cifras de 2010 salidas de las bases de Datos de la OCDE.
                                                          Cuadro 2
Matriz de las partes de las importaciones para el cálculo de las Tasas de Inflación. 
Paises
Parte de las importaciones en % del PIB realizado con la ex Zona Euro  
Parte de las importaciones en % del PIB realizado con« resto del mundo »
France
0,153
0,127
Belgique
0,498
0,316
Allemagne
0,176
0,243
Italie
0,133
0,152
Pays-Bas
0,281
0,378
Irlande
0,166
0,447
Finlande
0,120
0,228
Autriche
0,334
0,165
Espagne
0,143
0,150
Grèce
0,122
0,145
Portugal
0,265
0,117

El cálculo de la Inflación se realiza en base a seis periodos de 12 meses cada uno, (siendo T el año de la devaluación). Las tasas de inflación corresponden  una parte a la inflación importada y otra a la inflación estructural.  Importante remarcar que no se ha intentado medir lo que supondría el efecto de sustituir importaciones de la producción nacional que utiliza productos importados, fenómeno susceptible de reducir la inflación importada en los dos primeros años que son los más sensibles a esa sustitución.
                                                            Cuadro 3
Tasa de inflación por periodo

T
T+1
T+2
T+3
T+4
T+5
France
9,0%
3,7
2,2
2,5
3,0
3,0
Belgique
11,0%
8,6
6,5
2,0
2,0
2,0
Allemagne
-4,5%
-2,1
-1,1
1,0
1,0
1,0
Italie
12,5%
5,7
3,8
3,0
3,0
3,0
Pays-Bas
-7,6%
-6,0
-4,9
0,9
1,0
1,0
Irlande
2,0%
1,4
1,0
2,0
2,0
2,0
Finlande
-3,5%
-1,3
-0,5
1,0
1,0
1,0
Autriche
-5,5%
-3,2
-2,1
1,0
1,0
1,0
Espagne
16,6%
8,0
5,5
4,0
4,0
4,0
Grèce
31,7%
12,7
7,6
5,0
5,0
5,0
Portugal
29,5%
14,1
8,3
4,0
4,0
4,0

No ha habido interés en representar los fenómenos de de indexación precios-salarios que pueden existir de forma residual. Por contra, se considera que estos fenómenos pueden ser aproximados por el establecimiento de tasas de inflación estructural diferenciadas por países. 
                                                        Cuadro 4
Tasa de inflación sin contar inflación importada

T
T+1
T+2
T+3
T+4
T+5
France
2,0%
2,0
2,0
2,5
3,0
3,0
Belgique
2,0%
2,0
2,0
2,0
2,0
2,0
Allemagne
1,0%
1,0
1,0
1,0
1,0
1,0
Italie
3,0%
3,0
3,0
3,0
3,0
3,0
Pays-Bas
1,0%
1,0
1,0
1,0
1,0
1,0
Irlande
2,0%
2,0
2,0
2,0
2,0
2,0
Finlande
1,0%
1,0
1,0
1,0
1,0
1,0
Autriche
1,0%
1,0
1,0
1,0
1,0
1,0
Espagne
4,0%
4,0
4,0
4,0
4,0
4,0
Grèce
5,0%
5,0
5,0
5,0
5,0
5,0
Portugal
4,0%
4,0
4,0
4,0
4,0
4,0

Suponemos que la tasa de inflación al margen de la importada es grande especialmente  en Italia, España, Portugal et Grecia. Y es débil en los países ligados a Alemania y en la propia Alemania.
                                                                  Gráfico  1

Podemos constatar que después de una fuerte diferencia que dura tres periodos, las tasas de inflación convergen quedando sin embargo diferentes entre unos y otros países. Esto podría imponer a los países menos capaces de dominar su inflación, dejar su moneda depreciarse después de 4 ó 5 periodos. 
Las tasas de inflación permiten entonces, a partir de las tasas de cambio iniciales, calcular las tasas de cambio corregidas de inflación (no confundir con las tasas de cambio reales, que hacen intervenir las ganancias de productividad de cada país).  Por otro lado se atribuye una tasa de inflación a EEUU del 3%, que nos parece realista en la situación actual, teniendo en cuenta la política monetaria llevada a cabo por la Reserva federal. 
                                                                      Gráfico 2
 Podemos constatar que Francia ve estabilizarse su tasa de cambio a 1,1$ USA,tras haber partido de 1,o4. Alemania que partió  de 1,495 , vería teniendo en cuenta las tasas deflacionadas de las inflaciones de EEUU y Alemania,  volver a 1,20 dólar al cabo de de 7 periodos de 12 meses consecutivos(84 meses). A Bélgica le iría bastante mal en relación a la inflación importada a contar desde el cuarto periodo de 48 meses, por lo que una depreciación sucesiva del cambio debería ponerse en marcha.
A esta altura del estudio de Jacques sapir  dos observaciones se imponen en relación a la amplitud del choque de inflación inducido por una fuerte devaluación. ESTE CHOQUE ES IMPORTANTE PERO ES BREVE. En el primer periodo la inflación es más alta, pero baja después en los dos siguientes. 
Se ha decidido no repartir de forma parecida la inflación entre varios periodos sino reducir en el primer periodo mucho más, lo que supone un mecanismo de reducción de los precios más rápido. De hecho el alza de los precios inducidos debido al alza de precios importada  es algo más de cuatro veces en el primer año (7% en el caso de Francia) que en el segundo (1,7%). 
Esta alza de precios inducida por el alza de precios importada, podría haberse repartido en partes iguales en dos o tres periodos. Se ha hecho así porque no se dispone de fuentes estadísticas fiables, sobre la velocidad de difusión de los precios. La hipótesis utilizada siendo creíble, no se ha tenido en cuenta.
El movimiento real de inflación sería menos brutal pero más prolongado que el de la simulación. 
A los preocupados por los precios de los carburantes deben saber que el Estado puede intervenir sobre los precios de los carburantes con un mecanismo que recorte toda el  alza  provocada por la devaluación. No obstante en el modelo no se ha tenido en cuenta a pesar de que es más que probable en el caso de una fuerte devaluación. Esto tendría el efecto de reducir la amplitud del choque inicial de inflación .
II. Impacto de la devaluación sobre el crecimiento.-
El impacto sobre el crecimiento constituye el punto principal de esta investigación. 
El  PIB de un país en economía abierta puede expresarse: 
Y = C+I+VarS+Exp-Imp , dónde  :
Y es el PIB; C es el Consumo final, que se descompone en Cm de los particulares y Ce consumo de las empresas; I es la Inversión que se descompone en Il, inversión familias en alojamiento y Ie, inversión de las empresas:Vs es la variación de stocks;Exp e Imp. representan Exportacione e Importaciones.
En un  primer paso  se estudiará el impacto mecánico de la devaluación sobre exportaciones e importaciones. Se utilizarán las elasticidades a los precios que han sido publicadas en diferentes trabajos ,entre ellos, los de P.Artus. 
En un segundo paso, se repartirá en el tiempo en tres periodos el efecto de la devaluación, indexando las importaciones al movimiento de las exportaciones, ya que estas últimas utilizan productos importados. 
En  un  tercer paso, se analizarán las consecuencias fiscales del proceso,y se supondrá que los gastos  están más o menos indexados a la inflación , en tanto que los ingresos fiscales lo están en  función del PIB (tasa de presión fiscal)
 A partir de aquí se considerará una hipótesis de crecimiento de los Ingresos fiscales, que dará lugar a una disminución del déficit presupuestario y se verá  el impacto sobre el crecimiento desde un valor realista (1,4)  para el multiplicador del  Gasto público.
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CONSEJO GENERAL DE LA RESISTENCIA".
Angel Gimeno Marín , Coordinador General